7 sur 7
La « Fontaine Métisse », qui se trouvait à la fonderie, n’était pas assemblée. Les différentes sculptures n’étaient pas soudée au socle, qui, lui-même, était un plusieurs pièces.
Philippe promet 10.000 euros aux voleurs qui ont dérobé les sculptures de sa défunte épouse
Entre le 17 et le 21 mars dernier, un vol a été commis à la Fonderie Francart, à Crisnée, en province de Liège. Plusieurs œuvres en bronze ont été volées, parmi lesquelles plusieurs sculptures de l’artiste bruxelloise Christine Jongen. Son mari, seul représentant de son œuvre depuis son décès en 2020, est prêt à tout pour retrouver ces sculptures qui “représentent le travail des six dernières années de sa vie”. Il offre 10.000 euros la tonne de bronze, soit deux fois plus que le prix du marché, aux malfrats, si ceux-ci lui ramènent les œuvres de son épouse.
Née à Bruxelles, Christine Jongen est une artiste bruxelloise qui est passée par le métier de journaliste avant de se consacrer pleinement à la sculpture. Pour réaliser ses œuvres en bronze, Christine Jongen travaillait exclusivement avec la Fonderie d’Art Francart. Mais celle-ci a été visitée il y a peu.
Les voleurs se sont introduits dans l’atelier entre le 17 mars et le 21 mars dernier.
Le ou les malfrats se sont introduit dans la fonderie en escaladant une grille métallique donnant directement dans l’un des entrepôts, dans lequel, semble-t-il, rien n’a été dérobé.
Depuis cet entrepôt, les voleurs se seraient directement dirigés vers la fonderie en passant pas une grande porte en bois qu’ils auraient fait céder à coups de pied. Là, ils auraient dérobé 70 kilos de cuivre et 120 kilos d’aluminium. Ils se seraient ensuite dirigés vers deux autres pièces où étaient entreposé de l’outillage, ainsi que des bronzes.
Les malfrats sont partis avec du matériel professionnel, du métal, mais aussi plusieurs sculptures, dont deux du Chat de Geluck, une de Rodin et une dizaine d’autres bronzes, parmi lesquels des œuvres de Christine Jongen, et enfin, des corniches en bronze destinées à la réalisation d’une fontaine.
Des pièces uniques dérobées
“Les œuvres de mon épouse sont des pièces uniques, car elle travaillait directement la cire, laquelle est brûlée avant la fonte”, explique le veuf de la sculptrice. “Comme les tâches entre la cire finie et la sculpture en bronze finie sont multiples, les pièces en cours, ou inachevées, restaient à la fonderie, où mon épouse venait travailler les dernières étapes.”
Sculpture « Cassandra », de l’artiste Christine Jongen. Ici, exemplaire unique en cire telle qu’avant la fonte. L’œuvre finale comprend un socle en bronze sur lequel la statue est déposée.
Les œuvres volées qui se trouvaient encore à la fonderie, sont des éléments de la “Fontaine Métisse”, qui était en cours d’achèvement, à savoir huit sculptures, huit masques et un socle, le tout réalisé entre 2012 et 2019; ainsi que deux autres sculptures: Cassandra (2019) et Judith (2020).
Il offre 10.000 euros
Ce n’est pas la première fois que l’artiste bruxelloise est l’objet d’un vol. En 2009, trois des dix-sept sculptures en bronze, de 85 à 100 centimètres, exposées dans la ville de Tournai avaient été dérobées. Au bout d’un an et demi, la police avait finalement retrouvé les œuvres de Christine Jongen dans une cabane de jardin à Kain, près de Tournai. En 2017, dans la même ville, une autre de ses sculptures avait également été volée. Mais celle-ci est toujours portée disparue.
Je suis disposé à offrir une récompense pour toute information permettant de récupérer les dernières œuvres de mon épouse.
la "Fontaine Métisse", et son socle, qui se trouvaient à la Fonderie Francart.
Je ne trouve pas très malin de faire une description détaillée du comment les voleurs se sont introduits.
Cela facilite la tache des candidats au vol.
Honteux !