La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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vendredi 21 Jan, 2022
Catégorie : Wiki fonderie

Comment La Fonte Ardennaise échappe au marasme de son secteur

LES ECHOS –

Depuis son siège des Ardennes, l’ETI familiale s’est hissée, à grand renfort d’acquisitions, au rang de spécialiste européen de la fonderie de fonte. Un panel équilibré d’activités lui permet d’échapper aux crises industrielles.

La politique de croissance externe a permis à la Fonte Ardennaise d’équilibrer ses activités autour d’une dizaine de secteurs.


Tout n’est pas noir au royaume de la fonderie, comme pourraient le laisser penser les fermetures en série annoncées ces derniers mois. La preuve : depuis les Ardennes, le groupe la Fonte Ardennaise poursuit son développement en faisant entrer une dixième usine dans son giron. En l’occurrence, la Socometa, située à Confolens, au nord d’Angoulême (Charente), une fonderie employant 70 personnes et réalisant 9 millions d’euros de chiffre d’affaires en moyenne.

Avec cette opération l’ETI familiale, historiquement spécialisée dans la fonte, élargit une nouvelle fois la gamme de ses savoir-faire. La Socometa transforme en effet chaque année quelque 800 tonnes d’aluminium et 30 tonnes d’alliages cuivreux pour les secteurs de l’industrie automobile, électrique notamment, de l’agroalimentaire, du médical, etc.

Question d’équilibre

« Grâce à notre stratégie de diversification, opérée via des rachats, nous sommes aujourd’hui leader dans le secteur de la sous-traitance industrielle, en France et en Europe », souligne Nicolas Grosdidier, président du directoire du groupe. Cette politique de croissance externe a permis à la Fonte Ardennaise d’équilibrer ses activités autour d’une dizaine de secteurs.

Le plus important, la fabrication de pompes et de robinets industriels, ne pèse que pour un quart du chiffre d’affaires, devant celui des véhicules industriels (19 % de l’activité) ou les transmissions (17 %) et loin devant les appareils de chauffage (5 %) « Cette répartition entre les activités nous a permis d’échapper aux crises, en 2008, comme aujourd’hui. Par exemple, les difficultés de l’automobile n’impactent pas ou peu notre groupe. Notre client n° 1 représente 8,5 % du chiffre d’affaires ; le dixième, moins de 2 % », détaille le dirigeant.

Le pilier international
L’autre pilier de la pérennité du groupe, bientôt centenaire, réside dans sa stratégie à l’international. Dès 2007, celui-ci s’est doté d’un site en Serbie, où il emploie 140 personnes, puis en 2011, d’une fonderie à Séville. Dans le même temps, il a renforcé ses capacités logistiques pour pouvoir livrer rapidement, partout dans le monde.

Résultat : vingt ans plus tard, l’export représente 56 % du chiffre d’affaires de l’entreprise, 250 millions d’euros en moyenne. « Notre développement est aussi lié à la maîtrise de notre capital, 100 % familial. Certes, notre croissance a été mesurée, selon nos capacités financières, mais nous avons pu décider de nos orientations stratégiques », analyse Nicolas Grosdidier. La Fonte Ardennaise produit 103.000 tonnes de pièces chaque année et emploie 1.400 collaborateurs.

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1 commentaire pour : "Comment La Fonte Ardennaise échappe au marasme de son secteur"

  1. « Notre client n° 1 représente 8,5 % du chiffre d’affaires ; le dixième, moins de 2 % »
    Ca, c’est la première recette de la pérennité dans la fonderie.

     » l’export représente 56 % du chiffre d’affaires »
    Et ca, c’est la deuxième.

    Toutes les fonderies qui n’ont pas appliqué ces 2 recettes, sont soit liquidées, soit en passe de l’être…

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