La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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mardi 19 Oct, 2021
Catégorie : Wiki fonderie

Avenir de la fonderie SAM : Bruno Le Maire demande à Renault d’être « à la hauteur de ses responsabilités »

FRANCE Bleu -*

La fonderie SAM, près de Decazeville, en Aveyron, cherche toujours un repreneur. Et le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, demande à Renault, le seul client de cette usine, de s’engager plus sur le dossier. C’est ce que demandent aussi les salariés depuis le début de la crise.

Les salariés de la SAM lors d’une manifestation dans leur usine de Viviez au printemps 2021.

Le 22 octobre, une nouvelle audience décisive se profile pour l’avenir de la SAM. Ce jour là, le tribunal de commerce de Toulouse doit examiner les offres de reprise pour la fonderie aveyronnaise basée à Viviez dans le bassin de Decazeville. Alors que pour le moment, aucun repreneur ne semble vouloir déposer de dossier, le ministre de l’Économie vient d’écrire un courrier à Renault.

Bruno Le Maire demande au constructeur d’être plus actif dans le dossier. Il s’agit notamment de reprendre de manière plus énergique les négociations avec CIE, le groupe espagnol. « Nous vous demandons formellement de convaincre tout repreneur financièrement et industriellement solides de déposer une offre de reprise pérenne pour SAM, avant ou au plus proche de l’audience du 22 octobre prochain du tribunal de commerce de Toulouse » dit cette missive adressée à Jean-Dominique Senard, président de Renault, et Luca De Meo, directeur général du groupe automobile français.

Deux ans que les salariés attendent ce courrier

Le but, c’est de demander à Renault de s’engager sur un chiffre d’affaires assuré à la SAM. Cette certitude permettrait à un repreneur de s’engager plus sereinement. Et c’est ce que demande les salariés de la SAM depuis des mois. Depuis le début des difficultés, ils estiment que leur avenir est dans les mains de Renault. Ghislaine Gistau estime qu' »aujourd’hui, effectivement, avec la programmation de l’arrêt des moteurs thermiques, quel que soit le candidat repreneur, il a besoin de savoir dans les années à venir quel sera son carnet de commandes chez nous. Et sachant que Renault est notre client unique, il faut donc s’adresser à Renault. »

« C’est pour ça que l’État se réveille et envoie ce courrier en direction de Renault explique la représentante CGT_. C’est une manière deleur mettre la pressionpour obtenir a minima une lettre d’intention pour le tribunal lors de l’audience. C’est regrettable qu’on arrive à presque deux ans de procédure pour obtenir ce courrier_de la part de l’État qui, comme on le rappelle très souvent, est actionnaire de Renault à 15%. En tout cas, mieux vaut tard que jamais. »

Bassin malmené

Dans ce courrier, qui est également cosigné par Carole Delga, la présidente de la Région et les parlementaires de l’Aveyron, Bruno Le Maire estime que le bassin a été malmené depuis des mois et qu’il faut que la situation avance. « Les salariés et leurs familles, ainsi que tout un territoire, sont en détresse, vivant au gré des péripéties de la procédure judiciaire depuis plus de 18 mois maintenant. Dans ce contexte, votre groupe doit être à la hauteur de ses responsabilités. »

Toutefois, ce courrier parti moins d’une semaine avant l’audience, a sans doute peu de chance de faire avancer les choses. Il n’y aura sans doute pas de repreneur potentiel au tribunal de commerce le vendredi 22 octobre. L’idée, c’est évidemment de faire bouger les lignes avant le 10 décembre, date de la fin de la période des trois mois de poursuite des activités.

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