La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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dimanche 19 Sep, 2021
Catégorie : Economie

Colère Renault : nouveau coup dur, des cols blancs aux cols bleus

Libération –

Alors que la fonderie du Poitou Alu votait la grève jeudi pour interpeller la marque au losange, les salariés de l’ingénierie apprenaient dans la foulée que 1 600 d’entre eux allaient être poussés vers la sortie. Le groupe poursuit sa «transformation» à marche forcée.

On le sait depuis l’arrivée de Luca De Meo à la tête du groupe Renault l’an dernier : la «Renaulution» n’est pas sociale. La journée de jeudi l’a encore démontré. De l’ingénierie à la fonderie du Poitou Alu, tous ont fait part de leur colère contre la direction de Renault. Mais malgré les récriminations depuis de mois, venant des ouvriers, des cadres ou des sous-traitants, la marque au losange poursuit sa «transformation», à marche forcée.

C’est tout d’abord une annonce de Luca De Meo, pour la période 2022-2024, qui a mis un nouveau coup à l’ingénierie, déjà traumatisée depuis plusieurs années. «Pour positiColère
Renault : nouveau coup dur, des cols blancs aux cols bleus
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Alors que la fonderie du Poitou Alu votait la grève jeudi pour interpeller la marque au losange, les salariés de l’ingénierie apprenaient dans la foulée que 1 600 d’entre eux allaient être poussés vers la sortie. Le groupe poursuit sa «transformation» à marche forcée.

On le sait depuis l’arrivée de Luca De Meo à la tête du groupe Renault l’an dernier : la «Renaulution» n’est pas sociale. La journée de jeudi l’a encore démontré. De l’ingénierie à la fonderie du Poitou Alu, tous ont fait part de leur colère contre la direction de Renault. Mais malgré les récriminations depuis de mois, venant des ouvriers, des cadres ou des sous-traitants, la marque au losange poursuit sa «transformation», à marche forcée.

C’est tout d’abord une annonce de Luca De Meo, pour la période 2022-2024, qui a mis un nouveau coup à l’ingénierie, déjà traumatisée depuis plusieurs années. «Pour positionner son ingénierie au meilleur niveau de l’industrie automobile, le groupe doit continuer à adapter ses effectifs, impliquant 1 600 départs potentiels 2 000, tous postes confondus, ndl….» En résumé : si on veut être «au meilleur niveau», on va devoir se passer de vous. Et s’il y aura une compensation partielle dans le secteur (400 recrutements), les salariés actuels n’auront droit qu’à l’une des «3 000 formations métiers ou reconversions, essentielles pour prendre le virage des nouvelles mobilités». Pour les concernés, c’est difficile à avaler. «On a un sentiment de déclassement, soupire Florent Grimaldi, élu CGT à Renault Lardy (Essonne). Notre métier était central mais il devient…

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