Sciences Po
Par Piwi,
mercredi, 31 mars 2021.
Lien permanent
Formation
250 enseignants et chercheurs permanents, 1.100 personnels administratifs, 4.500 enseignants vacataires, 90.000 anciens élèves (alumni), qui, sur toute la planète, sont des décideurs dans les secteurs privé et public,
Liberté de penser
une introversion sur de « tout petits mondes » coupés de la société réelle…, autant de thèmes évoqués qui nécessitent un examen de conscience. C'est ce travail que je cherche à porter en étant candidat à la présidence .
Ce qui peut changer après la démission du directeur de Sciences Po, Frédéric Mion
Il faut restaurer l'image de Sciences Po.
Exercice solitaire du pouvoir
Ensuite, pour une institution dont le budget est à 65 % privé et à 35 % public, ce qui fait la force et l'agilité de Sciences Po, c'est-à-dire le lien de confiance avec nos bailleurs de fonds privés et publics, est un élément fondamental de son avenir.
Les problèmes de gouvernance sont aussi évoqués ,
Sciences Po a déjà beaucoup fait : près de 50 % d'étudiants étrangers de 150 nationalités différentes, une troisième année à l'étranger pour tous nos étudiants, une recherche reconnue partout… Il faut encore progresser, d'abord dans les puissances émergentes.
Sciences Po a la chance d'avoir six campus en région, qui doivent devenir des pôles structurants de formation civique et de formation professionnelle. Nous devons redoubler d'efforts pour effacer l'image d'une école productrice d'élites centralistes, éloignées des réalités territoriales.
Enfin, la FNSP, doit rayonner dans la société française, auprès des acteurs de la vie sociale, économique, politique, médiatique, culturelle, et auprès des citoyens, en portant la voix, originale et plurielle, des sciences sociales, qui contribuent à l'honneur et à la réputation de notre pays.
Pascal Perrineau est professeur émérite des universités et président des alumni (Sciences Po).