La fonderie et Piwi

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Par : Nicolas
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vendredi 08 Mai, 2020
Catégorie : Economie

L’INDUSTRIE AU SECOURS DU PAYS

Il n’existe pas dans le monde de pays économiquement fort sans industrie forte.

Essayer de nous faire gober l’inverse est pure construction intellectuelle qui s’effondre tel un château de cartes au moindre vent.
Les grands perdants de la seconde guerre mondiale, l’Allemagne et le Japon, sont des géants économiques parce qu’ils ont tout misé sur la technologie et l’industrie. Le poids de leur industrie dans leur PIB est incomparable au nôtre qui n’a cessé de dégringoler pour se stabiliser autour de 10% grâce à une prise de conscience du gouvernement.

On a tout laissé filer depuis qu’un dirigeant du CAC 40 a sorti: « Une France sans usines, juste de la recherche et on fabrique ailleurs.»
La recherche sans l’application et le terrain c’est laisser la voie libre aux producteurs à qui on donne nos technologies.
Autant scanner les plans ça ira plus vite !

Nous devons endiguer la chute puis reconstruire et profiter de cette crise pour nous remettre en question sur tous les sujets industriels. Fixer des objectifs ambitieux et mettre les moyens pour les atteindre.

Une industrie forte ce sont des emplois très spécialisés, des territoires à nouveau irrigués, une économie prospère, des gilets jaunes rangés dans la boîte à gants.

PATRICK BELLITY ESFF 82

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1 commentaire pour : "L’INDUSTRIE AU SECOURS DU PAYS"

  1. Bonjour P.BELLITY (rencontré il y a longtemps à la Fonderie du Poitou Fonte…)

    Oui, encore oui. Nos dirigeants politiques et économiques nous ont entrainés depuis des décennies vers la désindustrialisation, le déclassement et le déclin, au nom d’une idéologie ultra-libérale utopique, déconnectée de la réalité. Comme ils le sont eux-mëmes…

    Non, et deux fois non !! Ce qui est perdu est perdu. Nous n’avons plus les moyens, les compétences, ni même l’envie au sein de notre population, de reconquérir ce que nous avons perdu, donné, vendu à vil prix !! Arrêtons de nous bercer d’illusions. Les temps ont changé, l’état d’esprit aussi et une grosse partie des nouvelles générations n’a plus guère le goût ni l’intérêt pour l’industrie, avec ses risques, ses difficultés et incertitudes.ù

    Il est trop tard…même si en conséquence de cette pandémie, quelques fabrications reviendront probablement sur notre sol.

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