Le quotidien –
«Les besoins en entreprise sont importants, mais on entendait souvent les employeurs nous dire qu’il manquait un petit quelque chose pour que la formation soit réellement adaptée aux besoins du marché du travail d’aujourd’hui. C’était une priorité pour nous de revoir l’offre», pointe Jean-François Pressé.
Comme les PME régionales s’arrachent littéralement les finissants en Fonderie, n’y a-t-il pas lieu de craindre que le fait de subvenir aux besoins de BlackRock corresponde à déshabiller Pierre pour habiller Paul ? Au contraire, estime le DG par intérim de la Commission Scolaires des Rives-du-Saguenay, qui pointe que les nouveaux diplômés n’opteront pas tous nécessairement pour un emploi au sein de la minière. Des diplômés expérimentés, qui oeuvrent déjà en entreprise, pourraient être tentés de faire le saut, laissant ainsi des postes vacants pour la relève. En fait, Jean-François Pressé pense que c’est tout l’écosystème des PME régionales qui profitera de l’engouement renouvelé pour la fonderie et d’autres programmes de formation professionnelle.
