Pour pallier cet écueil, Chopard a investi dans des partenariats afin de « connaître » véritablement la provenance de son or. Depuis 2013, la Maison travaille ainsi avec l’Alliance for Responsible Mining (ARM) et soutient des mines aurifères en Colombie, en Bolivie et au Pérou afin de leur permettre d’acquérir le label « Fairmind ».
En 2013, elle poursuit son « Voyage vers le luxe durable » et s’engage dans l’aventure de l’or Fairmind, approvisionnant progressivement sa fonderie en or éthique.
Car c’est bien là une des clés du succès de la Maison. Après avoir intégré sa propre fonderie en 1978, Chopard n’a eu de cesse de verticaliser son outil de production afin de maîtriser toute la chaîne de création de valeur de la matière brute au produit fini.
Mine de Coodmilla
Lingots d'or éthiques
Et Caroline Scheufele, Coprésidente et Directrice artistique de Chopard, de renchérir : « La responsabilité et l’éthique ont toujours été partie intégrante de notre philosophie familiale. Le “vrai luxe” est de pouvoir connaître l’empreinte réelle d’une chaîne d’approvisionnement. »
Chopard met l’or éthique au centre de ses préoccupations
samedi, 7 avril 2018. Lien permanent Fonderie d'art
FHH -
Chopard s’engage à accomplir ce que l’industrie horlogère qualifie d’« impossible » ou « extrêmement difficile » : s’approvisionner à 100 % en or éthique à partir de juillet 2018 et cela, pour sa gamme aussi bien horlogère que joaillière.
Cette annonce faite à Baselworld relance l’épineux débat sur la définition de l’or éthique ainsi que sur la difficulté à sécuriser son approvisionnement au sein d’une chaîne complexe et fragmentée.
Contre l’immobilisme