La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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samedi 15 Août, 2015
Catégorie : Selon la presse

Histoire d’accoudoirs

mediapart PAR FICANAS
Au stade de Nice, on ne change pas que la pelouse !

Dès septembre on refait la pelouse pour la quatrième fois. On finit par se demander si une pelouse artificielle n’aurait pas été moins cher, mais probablement que cela ne conviendrait pas aux joueurs.

En réalité on change également les 35.624 fauteuils du méga stade Allianz. En effet dans un stade qui a coûté 400 millions d’euros aux contribuables, les fauteuils ne sont pas adéquats. Il semblerait que l’on puisse les soulever (ce fut le cas lors d’une rencontre contre Saint-Etienne en 2013). Alors imaginez une « main de dieu » malencontreuse pendant la coupe d’Europe et les fauteuils voleraient sur les joueurs ! Mais ce n’est pas tout : on refait également les tribunes VIP. En effet comment servir le champagne dans des fauteuils basiques et dans des tribunes qui ont un petit air populaire…
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Photo : M.B./metronews

En outre ces 4.000 fauteuils VIP ont déjà fait la une des médias. Vinci avait demandé à une société de Montreuil de lui fournir les fauteuils ; cette société (Quinette Gallay) était spécialisée dans les fauteuils de théâtre et de cinéma. Celle ci va donc sous-traiter à la fonderie Correia de Macon la réalisation de 8.000 accoudoirs en aluminium.

Mais chez Quinette Gallay on se rend compte que les fauteuils en résine gondolent ; il faut donc rajouter une plaque de fer. Vinci doit alors payer 400.000 €, dont 100.000 doivent aller à la fonderie Correia. Tout cela part au tribunal et la fonderie est à deux doigts de mettre la clef sous la porte. Maintenant que l’on change le tout, on se demande si les nouveaux fournisseurs vont être payés !

En outre on va compléter le réseau 4G du stade : en effet si le match est franchement inintéressant, autant regarder sur son téléphone celui qui se passe à l’autre bout du pays ; il ne faut quand même pas regretter d’avoir payé sa place.

Il fut un temps où les notables entretenaient des petits rats de l’opéra de Paris, ou des demi-mondaines comme la belle Otero. Aujourd’hui les niçois ont également leur danseuse à entretenir, le stade Allianz Riviera.

Christian Gallo – © Le Ficanas ®

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