La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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mercredi 20 Juin, 2012
Catégorie : Economie

Reims : Pourquoi investir en France, en Fonderie en 2012 ? – Stéphane Lebleu,Frédéric Sallé

En 1924, deux industriels belges, Armand Desaegher (spécialiste en fonte) et Octave Aubecq (spécialiste en émaillage) font connaissance à la Foire de Bruxelles et décident de créer une fonderie pour émailler des ustensiles de cuisine.
En 1925, Le Creuset est né et l’entreprise s’installe dans l’Aisne, en France. Cette situation constitue une position stratégique pour l’entreprise, au carrefour des routes de transport de matières premières comme le charbon, le fer et le sable.
Et la première cocotte est fabriquée cette même année.
En 1988, la société au bord du gouffre, est rachetée par l’industriel britannique d’origine sud-africaine, Paul Van Zuydam.

L’entreprise avait dans la foulée retrouvé toute sa vitalité dès le début des années 90 sous l’impulsion de la politique d’exportation mise en place par la nouvelle direction qui visait à sortir des circuits traditionnels en vue de se tourner vers le haut de gamme.

Leader mondial des articles culinaires en fonte émaillée avec plus de 70 % de parts de marché, Le Creuset réalise aujourd’hui 93 % de son chiffre d’affaires à l’exportation, chiffre d’affaires évalué aux alentours de 250 millions d’euros en 2011. 150 « magasins d’usine » Le Creuset sont ouverts dans le monde et commercialisent l’offre complète de l’entreprise en nom propre. Les États-Unis représentent 40 % de ce chiffre d’affaires.
Dans un bassin d’emploi sinistré, la volonté du Creuset de créer 200 emplois dans une nouvelle fonderie a sonné en 2011 comme une excellente nouvelle…Un investissement colossal pour la profession : 80 millions d’euros pour une nouvelle fonderie et celui d’une nouvelle chaîne d’émaillage : un authentique choix stratégique.

L’idée donc de doubler la production en 5 ans sur le site ….à Fresnoy le Grand !!! est en route. En une année la nouvelle l’usine va passer de la feuille blanche à une toute nouvelle unité de production, preuve qu’investir en France dans un métier dit traditionnel n’est pas une idée idiote.
L’usine est opérationnelle depuis avril 2012. (90 000 m2 dont 26 000 couverts fonderie émaillerie emballage distribution)

À l’heure actuelle, l’entreprise emploie 850 employés répartis entre son site de production et au sein de ses 17 filiales de commercialisation (Japon, Afrique du Sud, Inde,…)

Aujourd’hui donc la production fonctionne en 3 x 8 + samedi mais n’arrive plus à suivre les besoins du marché. Malgré un record de production en 2011 c’est 3 semaines de retard incompressible à cause des différents goulots d’étranglement. La capacité maximum de la fonderie a été atteinte : 42 tonnes de fonte émaillée par jour soit 10 000 pièces qui passent par les fourches caudines d’une Disamatic que nous avons vu réellement « tourner» à cette incroyable cadence de 540 moules/heure pour des mottes de 750 x 535 x 230, et souvent plusieurs cocottes au moule

Zone de commentaire !

2 commentaires pour : "Reims : Pourquoi investir en France, en Fonderie en 2012 ? – Stéphane Lebleu,Frédéric Sallé"

  1. En effet c’était le slogan concernant l’arrivée d’un nouveau fournisseur de sable pour les fonderies en 1998 : « Une idée s’est creusée »….avec photo de la carrière de Maisse.

    Mon successeur se creuse les méninges pour son nouveau slogan pour la pub qu’il devrait faire dans Fonderie Magazine.

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