La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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dimanche 29 Jan, 2012
Catégorie : Economie

Poitou Alu :deux bonnes nouvelles

La nouvelle République

Deux nouveaux industriels, Saint-Jean Industries (originaire du Rhône) et le groupe B4 Italia (déjà propriétaire de deux fonderies en France) ont fait connaître leur intérêt pour une éventuelle reprise de l’entreprise en fin de semaine dernière, ce qui porte à cinq, désormais, le nombre des repreneurs potentiels. Dossiers auxquels s’ajoute le projet de continuation présenté par Montupet.

Un chèque de 800.000 €

Des repreneurs qui souhaitent pourtant, avant de s’engager plus précisément, que Renault, principal client de la Fonderie donne des assurances dans le temps, sur le plan de charge. « Pour l’heure, Renault s’est engagé sur un an, voire deux. Mais les industriels intéressés par une reprise voudraient des assurances à cinq ans, le temps d’assurer la diversification de la production » précise Éric Bailly, secrétaire du Comité d’entreprise qui assistait à l’audience. Si pour l’heure, chez Renault, on ne s’aventure pas si loin, les engagements récents, eux, sont honorés. Ainsi, un chèque de 800.000 € a-t-il été signé en fin de semaine par le constructeur pour permettre à FDPA de consolider sa trésorerie pour janvier et février.

Zone de commentaire !

2 commentaires pour : "Poitou Alu :deux bonnes nouvelles"

  1. La fatalité est-elle à l’origine du déclin de cette entreprise ? Pas si sûr ? Son déclin n’est-il pas inscrit dans les ventes et rachats successifs, donc prévisibles par les responsables politiques, économiques et syndicaux.

  2. On ne va pas refaire l’histoire… Il y a des facteurs qui favorisent les délocalisations, la fermeture ou le déclin des entreprises. Ils sont parfaitement identifiés depuis de nombreuses années.
    Concernant les anciennes fonderies RENAULT, leur propriétaire s’était -à l’évidence- déjà désintéressé de leur sort avant même qu’elles ne soient été intégrées au Groupe TEKSID. La cession, ensuite, de certains sites à des fonds de pension n’a fait qu’accélérer cette tendance. Car ce type de production ne peut survivre qu’en investissant constamment dans la productivité, la qualité et la… logistique.
    Ainsi, le déclin de ces usines était donc présent dans leurs gènes lors de leur cession. La délocalisation était déjà en marche et l’éloignement géographique (dû uniquement à nos politiques) de certains de ces sites les condamnaient lentement si l’on n’y faisait rien.
    On peut détailler l’historique, les erreurs, les facteurs aggravants, le coût des investissements nécessaires, … pour chaque site si tu veux.
    Dernier point , le jour où tu verras un politique ou un syndicaliste (c’est par certains côtés à peu près la même chose) faire une prévision… Fais nous un petit signe !! Car, pour ce qui est de prévoir, c’est plus souvent quand ils ont les pieds dedans qu’ils sentent que c’en est. Les prévisions des économistes sont plutôt du type « je vous l’avais dit ! »………

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