Les Echos -
Le groupe familial de services à l'environnement, premier recycleur français de métaux, est entré en négociations exclusives pour racheter son concurrent Ecore. Il ajouterait ainsi 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires à ses 2,5 milliards réalisés au terme de son exercice 2019-2020.
A l'heure où Suez et Veolia , les deux géants français des services à l'environnement se regardent en chien de faïence, le premier refusant d'être racheté par le second, le groupe familial Derichebourg, un lointain challenger, va de l'avant. Il a annoncé dans un communiqué publié mercredi « entrer en négociations exclusives avec les actionnaires d'Ecore en vue de l'acquisition de l'intégralité du capital de groupe Ecore Holding ». Il s'agit de l'un de ses principaux concurrents dans le recyclage des métaux, métier historique de Derichebourg, né en 2007 de la fusion de la Compagnie Française des Ferrailles (CFF) et de Penauille PolyServices, tous les deux présidés à l'époque par Daniel Derichebourg.
Le groupe Ecore, qui compte 68 sites de collecte et de production dans l'Hexagone, renforcera Derichebourg sur 5 principales familles de matériaux que sont les métaux ferreux (acier), métaux non ferreux (aluminium, cuivre…), batteries au plomb, papiers cartons et plastiques.
Dynamique commerciale
Avec Ecore, non seulement Derichebourg se renforcera sur cinq principales familles de matériaux que sont les métaux ferreux (acier), métaux non ferreux (aluminium, cuivre…), batteries au plomb, papiers cartons et plastiques, mais bénéficiera encore de sa dynamique commerciale. A l'image de ce contrat avec Les Chantiers de l'Atlantique, qui prendra effet dès janvier 2021 et porte sur la collecte et le traitement de plus de 20.000 tonnes de déchets métalliques ferreux et non ferreux. La durée initiale de ce nouveau partenariat industriel avec le spécialiste de la construction navale est de trois ans, avec la possibilité de l'étendre pour deux années supplémentaires.