Par Piwi,
mercredi, 24 mars 2021.
Selon la presse
Les Echos - Daniel Fortin
Plus que les relocalisations ou l'encouragement du made in France, c'est la robotisation de l'outil de production existant qui redonnera ses couleurs à l'industrie française. Un sujet longtemps tabou dans notre pays par crainte des disparitions d'emplois. Du coup, notre retard est important par rapport aux autres pays industriels. Mais le processus de rattrapage semble enfin lancé.
Avec 177 robots pour 10.000 salariés, la France est à des années-lumière du Japon (364) ou des Etats-Unis (228).

Le milieu des années 1990, date du formidable décrochage de notre industrie dans sa contribution à la richesse nationale. De 16 % du PIB à cette époque, son poids a reculé à 11 % aujourd'hui.
Incantations
Le constat est donc connu : il faut favoriser le made in France et pour recréer de l'emploi dans les territoires, il faut relocaliser.
les bonnes questions et dégager de vraies réponses.
Les bonnes questions ? Elles sont résumées de façon limpides par Louis Gallois, ancien patron d'EADS, Airbus ou autre SNCF et actuel président du think tank La Fabrique de l'industrie. Selon lui, l'urgence, la seule qui vaille, est de favoriser le maintien de l'activité industrielle rescapée des multiples crises de ces dernières années en donnant la priorité absolue à la modernisation de notre outil de production.
L'un des problèmes majeurs auquel est confrontée aujourd'hui notre industrie est celui de sa trop faible automatisation. Parfaitement documenté depuis des années, ce sujet est quasi absent du débat en dehors des cercles d'experts. La raison en est simple : dans l'imaginaire populaire, qui dit automatisation dit suppressions massives d'emplois. Autant dire que l'impopularité du sujet n'encourage pas les dirigeants politiques à s'en emparer. Et pourtant.
Manque de robots
La France accuse toujours un important retard sur les autres grands pays industrialisés .
France 177 robots pour 10.000 salariés,
Japon 364
Etats-Unis 228.
Allemagne 346
ltalie 212 et
Espagne 191.
Une sérieuse raison d'espérer pour notre industrie.
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