Par Piwi,
lundi, 15 juin 2015.
Economie
La Voix du Nord.
Mardi soir, Nicolas de Germay, président d’Alandia, a déposé son offre de reprise de l’usine Sambre et Meuse, actuellement en cours d’étude par le tribunal de commerce. Trois mois après la liquidation de l’entreprise finésienne, peut-être un espoir pour ses 261 ex-salariés. Il nous en expose le détail.
Début mai, Nicolas de Germay, président d'Alandia, visitait l’usine avec les salariés. Photo Archives sami belloumi VDNPQR
En quoi consiste cette offre ?
« Nous avons essayé de trouver une solution pour que Sambre et Meuse ait un avenir sur le marché pour lequel elle est équipée, pour qu’elle reste compétitive. Ça ne sert à rien de redémarrer comme il y a six mois, ça ne marche pas, les mêmes causes produiront les mêmes effets. Si le matériel n’est pas à la pointe, des tas de sous-traitants en fonderie feront tout aussi bien, si ce n’est mieux, pour le même prix. Il faut recentrer la production de Sambre et Meuse sur ce qui fait sa distinction mondiale, les grandes pièces, les boggies et les pièces d’usure. Les choses compliquées à fabriquer pour lesquelles Sambre et Meuse a des machines sans équivalent en Europe. »
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